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2ème
tiers
de la vie |
dernier
1/3
de la vie |
Fonctions primordiales |
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î fonctions cardiaques, pulmonaires
et rénales |
Système vasculaire
(coeur, cerveau) |
Athérosclérose modérée
|
athérosclérose
importante très fréquente
î
fréquence cardiaque maximale |
Reproduction |
ménopause (F) |
î fertilité (H) |
Immunité |
|
ì infections
maladies auto-immunes
cancers |
Peau
Cheveux |
Élastose
î hydratation |
rides
taches de vieillesse
blanchiment, calvitie (H)
î vitesse de pousse |
Graisse |
ì réserves |
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Muscles
h GH |
|
î masse maigre
î sécrétion |
Os |
ostéoporose
(F) |
risque fracturaire (F>H)
|
Articulations
|
|
arthrose
(dégradation cartilage) |
Vue
Ouïe |
|
î accommodation
î sensibilité acoustique |
Thermorégulation
(thyroïde) |
|
î adaptation aux variations rapides
de t° |
Temps de réaction
|
|
allongement (réactions
physiques et mentales) |
Neurones |
|
certains s'hypertrophient
d'autres s'atrophient
plaques séniles |
Aucune théorie actuelle du vieillissement ne
prend en compte l'ensemble des phénomènes liés
à l'âge. Les théories les plus avancées
mettent en avant l'importance reconnue du stress oxydant, et
les systèmes biologiques protecteurs vis-à-vis
des radicaux libres sont l'objet de la plus grande attention
des gérontologues.
Ladislas ROBERT, de façon assez originale, propose que la
dégradation du squelette externe des cellules, serait
le primum movens des altérations cellulaires et
tissulaires progressives. La bonne qualité de cette matrice
extra-cellulaire est effectivement nécessaire pour assurer
un bon soutien cellulaire, l'apport des nutriments, une élimination
efficace des catabolites, et même le stockage intermédiaire
de facteurs modulant la dynamique cellulaire. Une objection
qui vient à l'esprit est que la moindre qualité
de ces structures vient d'une synthèse cellulaire déficiente.
Ceci renvoie à une mauvaise dynamique métabolique
cellulaire (et à un stress oxydant de moins en moins
bien maîtrisé) sans que l'on puisse trancher (paradoxe
classique des origines dit "de l'œuf ou de la poule").
Peut-être est-il possible de proposer qu'un élément
essentiel pour assurer une synthèse optimale de cette
matrice extra-cellulaire est en déficit constant dans
nos apports nutritionnels ? Nous proposerons ici que cet élément, pourtant
pas si rare dans notre environnement, pourrait bien être le silicium.
2.1 Pourquoi donc s'intéresser au silicium
?
Le silicium est un composant constant des éléments
principaux de la matrice extra-cellulaire (les collagènes, l'élastine, les
glycosaminoglycannes) éléments
auxquels le silicium est lié par des liaisons covalentes.
La répartition tissulaire évolue avec le temps.
Il existe en particulier une décroissance majeure du
silicium avec l'âge dans un certain nombre de tissus critiques
: la peau, le thymus, les artères, avec un encombrement
progressif des poumons et du système lymphatique. De
plus, il semble bien que notre alimentation soit constamment
déficiente en silicium.
Comment ces quelques informations qui, pourvues qu'elles soient
étayées par des arguments expérimentaux
sérieux, peuvent effectivement alerter les esprits curieux
mèneraient-elles à envisager une perspective originale
sur le vieillissement qui ne serait plus qu'une maladie de carence
? C'est l'ambition de ce travail de défricher une partie
de cette hypothèse pour la rendre expérimentable.
Cependant, il faut constamment garder présent à
l'esprit que le silicium n'existe pas tout seul. Il est en interaction
constante avec de multiples molécules d'importance biologique.
Ce sont ces rapports qu'il convient d'explorer. Ainsi ce n'est
pas parce que le silicium serait déficitaire dans une
pathologie considérée qu'un simple apport suffirait à tout
compenser. Il apparaît plus que vraisemblable que d'autres
oligo-éléments soient nécessaires pour rectifier sur le long
terme les équilibres altérés.